Vannes

11, rue des Orfèvres

Il n'entroit en leur pais ny orfevre ny joyaulier pour y faire ou y vendre aucuns affiquetz d'or et d'argent à parer les dames.
Jacques Amyot, 1513-1593, "Lycurgus, 14"

12, place Gambetta

Elle : Allô, allô allô, T'es un pauvre malade, hein ! Faut aller te faire soigner !
Lui : Eh t'occupe, tu sais c' que j'ai envie d' te faire, devine ! Des bisous tout partout.
Elle : Raccrochez, c'est une horreur !

Jane Birkin et Serge Gainsbourg, "Raccrochez, c'est une horreur", album "Ex fan des sixties", 1978

10, rue du Port

Comment fonctionne le port de Vannes ? Le port de Vannes est un bassin à flot fermé. "L'ouverture et la fermeture est contrôlée par la porte écluse", explique Jean-Paul Benon, responsable de la capitainerie du port de Vannes, avant de poursuivre : "Ouverture en fonction des horaires de marée : 2 h 30 avant la pleine mer et fermeture au plus tard 2 h après la pleine mer. Car, le niveau minimum de bassin à flot est de 2 m 20."

Centre d'interprétation de l'architecture et du patrimoine de Vannes, hôtel de Limur

31, rue Thiers
Côté ambiance, le couple souhaite accueillir les clients dans une ambiance chic et cosy.

"Ouest-France", non signé, 6 mai 2021, cité par dictionnaire.lerobert.com

37, rue Thiers

Marc et Augustin, deux Parisiens de 31 ans, se sont lancé un défi un peu fou : faire le tour de France des bars appelés Chiquito. Leur "Chiquitour" commencé cet été les a emmenés en Sarthe, de Saint-Calais à Saint-Gervais-en-Belin à la rencontre des patrons et des habitués de ces lieux de vie. Tout est parti d'un délire entre collègues de travail avant de devenir un projet sérieux. Marc et Augustin travaillaient alors ensemble dans la pub, à Boulogne-Billancourt, en région parisienne. "Après le travail, nous fréquentions un bar du coin, Le Chiquito, à côté du travail", raconte Marc. "Un jour, dans Paris, je tombe sur un autre bar Chiquito, avec le même nom improbable et le même type de déco. Je me suis demandé s'il ne s'agissait pas d'une chaîne et ça nous a donné envie de creuser le sujet." Renseignements pris, articles de presse et datas à l'appui, les deux amis découvrent que le Chiquito était à l'origine un cigarillo lancé par la Seita en 1959. "Dans les années 1950 à 1970, la régie, en situation de monopole, offrait aux débitants une aide substantielle pour peu qu'ils choisissent, comme enseigne, le nom d'une marque de cigarettes ou de cigares", explique ainsi "Le Monde".
Mathilde Belaud, "Le Maine Libre", 18 décembre 2020

Passage de la Tour-Trompette

Leur étreinte avait la force et l'unité d'un orchestre de jazz : à chaque coït, la trompette du plaisir, commencée en duo, débouchait sur un solo lancinant, avant de les précipiter à pic dans la baie merveilleusement tranquille des blues de leur enfance.
René Depestre, "Alléluia pour une femme-jardin", éd. Gallimard, 1981

39, avenue Victor-Hugo

Me voici à Vannes. Je suis allé hier à Karnac dans un affreux cabriolet par d'affreuses routes et à Lokmariaker à pied. Cela m'a fait huit bonnes lieues de marche qui ont crevé mes semelles ; mais j'ai amassé bien des idées et bien des sujets, chère amie, pour nos conversations de cet hiver. Tu ne peux te figurer comme les monuments celtiques sont étrangers et sinistres. A Karnac, j'ai eu presque un moment de désespoir ; figure-toi que ces prodigieuses pierres de Karnac dont tu m'as si souvent entendu parler ont presque toutes été jetées bas par les imbéciles paysans, qui en font des murs et des cabanes. Tous les dolmens, un excepté qui porte une croix, sont à terre. Il n'y a plus que des peulvens. Te rappelles-tu ? Un peulven, c'est une pierre debout comme nous en avons vu un ensemble à Autun dans ce doux et charmant voyage de 1825. Les peulvens de Karnac font un effet immense. Ils sont innombrables et rangés en longue avenue. Le monument tout entier avec ses cromlechs qui sont effacés et ses dolmens qui sont détruits, couvrait une plaine de plus de deux lieues. Maintenant on n'en voit plus que la ruine. C'était une chose unique qui n'est plus. Pays stupide ! Peuple stupide ! Gouvernement stupide !
Victor Hugo, lettre à Adèle Foucher, 12 août 1834