9e arrondissement

Avec 38 balcons, escaliers et autres ferronneries recensés, le 9e arrondissement de Paris se classe en 9e position. En terme de densité, pour sa surface de 218 hectares, il se classe 6e. A noter que de nombreux logements sont desservis par des escaliers présentant ce motif, escaliers difficilement repérables.

Angle de la rue Bleue, de la rue La Fayette et de la rue Saulnier

La terre est bleue comme une orange
Jamais une erreur les mots ne mentent pas
Ils ne vous donnent plus à chanter
Au tour des baisers de s'entendre
Les fous et les amours
Elle sa bouche d'alliance
Tous les secrets tous les sourires
Et quels vêtements d'indulgence
A la croire toute nue
Paul Eluard, "L'Amour la poésie", éd. Gallimard, 1929

Angle de la rue Bleue et de la rue de Trévise

Quand je n'ai pas de bleu, je mets du rouge.
Pablo Picasso, 1881-1973

4, rue Boudreau

André Boudreau, greffier de la ville de Paris en 1780
Il faut que, loin de m'oublier,
Il m'écrive avec allégresse,
Ou sur le dos de son greffier,
Ou sur le cul de sa maîtresse.
Voltaire, lettre à M. de Cideville, 20 septembre 1735

14-16, rue de Bruxelles

Manneken Pis (à l'angle de la rue de l'Etuve et de la rue du Chêne) est considéré comme le plus vieux citoyen de Bruxelles. Les archives de la cathédrale des Saints-Michel-et-Gudule indiquent qu'il servait déjà de fontaine publique en 1388. Ce n'est qu'en 1619 que le Manneken Pis en pierre a cédé sa place à une statue de bronze. Plusieurs légendes circulent à propos de Manneken Pis, également appelé à l'origine "Petit Julien". La plus célèbre raconte qu'il s'agit d'un jeune garçon qui a sauvé Bruxelles de la débâcle. L'ennemi assiégeait la ville et voulait faire exploser les murs épais de la ville à la poudre à canon. Heureusement, un petit garçon pris d'un besoin urgent passa par là et éteignit la mèche en urinant dessus. Une autre légende raconte qu'un petit garçon soulagea son envie pressante contre la porte de la sorcière. Furieuse, elle maudit le gamin : pour le punir, il devrait rester dans cette position indécente éternellement. Un brave homme ayant assisté à toute la scène remplaça vite le petit garçon par une statue pour le libérer de ce mauvais sort. Depuis lors, la statue continue joyeusement son œuvre.

3 bis, rue de Budapest

- Si jamais j'apprends que vous avez posé un seul doigt sur ma mère, vivante ou morte...
- Je couche avec tous mes amis !
Dmitri Desgoffe und Taxis à Gustave H (Adrien Brody et Ralph Fiennes), "The Grand Budapest Hotel", Wes Anderson, 2014

5, rue Chaptal

Quand on a manié pendant quelque temps des tithymales, les mains sont tellement poisseuses qu'elles se prennent et collent à tout.

Jean-Antoine Chaptal, comte de Chanteloup, chimiste, médecin et homme politique, 1756-1832, cité par www.littre.org

1, place de Clichy

Ça a débuté comme ça. Moi, j'avais jamais rien dit. Rien. C'est Arthur Ganate qui m'a fait parler. Arthur, un étudiant, un carabin lui aussi, un camarade. On se rencontre donc place Clichy. C'était après le déjeuner. Il veut me parler. Je l'écoute.
Louis-Ferdinand Céline, "Voyage au bout de la nuit", éd. Denoël et Steele, 1932

73, boulevard de Clichy

J'ai filmé la place Clichy très souvent, particulièrement dans les films "Antoine Doinel", qui ont évidemment une part un peu autobiographique. Il y a une partie de ma jeunesse, de mon enfance qui est complètement liée à la place Clichy et au quartier de Pigalle-Blanche, parce que c'est là que j'étais en classe, que j'ai traîné dans les rues.
François Truffaut, 1932-1984, cité par Philippe Lombard dans "Le Paris de François Truffaut", éd. Parigramme, 2018

50, rue de Douai

Le Soleil, le foyer de tendresse et de vie
Verse l'amour brûlant à la terre ravie,
Et, quand on est couché sur la vallée, on sent
Que la terre est nubile et déborde de sang ;
Que son immense sein, soulevé par une âme,
Est d'amour comme Dieu, de chair comme la femme,
Et qu'il renferme, gros de sève et de rayons,
Le grand fourmillement de tous les embryons !
Et tout croît, et tout monte !
Arthur Rimbaud, "Soleil et chair", in "Les Cahiers de Douai", 1870

3-5, rue Duperré

Le 31 décembre, la division fut témoin d'une scène à la fois touchante et imposante. "En vertu des ordres du ministre et du grand chancelier de la Légion d'honneur, dit M. le contre-amiral Duperré dans son journal, j'ai reçu chevalier de l'ordre, en lui remettant la croix, M. Olivier Sargines, commis aux revues du 'Raillleur', qui, à l'âge de onze ans, a eu la cuisse emportée par un boulet de canon, sur la frégate 'La Minerve', capitaine Bouvet, faisant partie d'une division sous mes ordres dans les combats que j'ai livrés à l'Ile-de-France, en 1810. Cette cérémonie a eu lieu à une grande revue, en présence de l'équipage sous les armes, des capitaines et des officiers de la division et aux cris répétés de "vive le Roi !'"
F. Chassériau, "Vie de l'amiral Duperré, ancien ministre de la Marine et des colonies, etc.", Imprimerie nationale, M DCCC XLVIII, Google Livres

7, rue du Faubourg-Montmartre

Cet immeuble abrite le célèbre Bouillon Chartier
J'avais mangé il y a 3 ans les frites étaient bonnes
Cette fois-ci elle sont immangeable, j'ai avisé la serveuse et le chef de rang
Je trouve lamentable d'économiser sur les frites, car il s'agit de quelque chose d'essentiel, à la limite qu'ils augment un peu le prix et que l'on puisse manger des frites convenables [...].
Claude P., date de la visite : février 2023, www.tripadvisor.fr

7, rue du Faubourg-Montmartre

Cour intérieure. Ici vécut et mourut le poète Isidore Ducasse, Comte de Lautréamont, auteur des "Chants de Maldoror" et des "Poésies", 1846-1870 (plaque apposée à gauche de cette fenêtre)
Ô pédérastes incompréhensibles, ce n'est pas moi qui lancerai des injures à votre grande dégradation ; ce n'est pas moi qui viendrai jeter le mépris sur votre anus infundibuliforme. Il suffit que les maladies honteuses, et presque incurables, qui vous assiègent, portent avec elles leur immanquable châtiment. Législateurs d'institutions stupides, inventeurs d'une morale étroite, éloignez-vous de moi, car je suis une âme impartiale.
Lautréamont, "Les Chants de Maldoror", chant cinquième, 1869 puis 1874

73, rue du Faubourg-Poissonnière

"Insulte sexiste" : la députée Mathilde Panot (LFI) demande des "excuses" et une "sanction". Dans la vidéo des débats de mardi soir, on entend clairement qu'un député lance "la poissonnière !", avant une intervention de l'élue à la tribune.
"Le Monde" avec AFP, 4 février 2021, www.lemonde.fr

Angle de la rue Fontaine et de la rue de Douai

Ces textes font état de deux fluides sexuels féminins : la cyprine ("syandana"), c'est-à-dire la lubrification vaginale qui intervient dès le début de l'excitation, et le flux jaillissant au moment de l'orgasme ("visrsti"). Le fluide que les femmes expulsent à ce moment est qualifié de "retas" ou de "sukra", "semence", le mot employé pour désigner l'éjaculat masculin. Dans son célèbre commentaire du "Kamasutra", Yasodhara établit une distinction claire entre les deux fluides : "Par l'apaisement de la démangeaison [l'excitation] et par l'épanchement, le plaisir/l'orgasme ("sukha") de la femme est double. L'épanchement ("ksarana") est double : [il y a] la lubrification ("syandana") et l'épanchement de la semence ("visrstis ca s krasya"). Le premier liquide ("klinnata") vient seulement de la lubrification ("syandana"), le plaisir/l'orgasme ("sukha") de l'épanchement ("visrsti"). A la fin, [la femme], qui s'agite/jaillit ("vega"), comme l'homme, émet sa semence ("visrsti").
Stephanie Haerdle, "Spritzen. Geschichte der weiblichen Ejakulation", éd. Nautilus GmbH, "Fontaines. Histoire de l'éjaculation féminine de la Chine ancienne à nos jours", trad. de l'allemand par Stéphanie Lux, éd. Lux, 2021

12, rue de la Grange-Batelière

Mon verre est plein d'un vin trembleur comme une flamme
Ecoutez la chanson lente d'un batelier
Qui raconte avoir vu sous la lune sept femmes
Tordre leurs cheveux verts et longs jusqu'à leurs pieds
Debout chantez plus haut en dansant une ronde
Que je n'entende plus le chant du batelier
Et mettez près de moi toutes les filles blondes
Au regard immobile aux nattes repliées
Le Rhin le Rhin est ivre où les vignes se mirent
Tout l'or des nuits tombe en tremblant s'y refléter
La voix chante toujours à en râle-mourir
Ces fées aux cheveux verts qui incantent l'été
Mon verre s'est brisé comme un éclat de rire
Guillaume Apollinaire, "Nuit rhénane", in "Alcools", éd. Mercure de France, 1913

47, boulevard Haussmann

Sous le capitalisme, les gens ont davantage de voitures. Sous le communisme, ils ont davantage de parkings.
Winston Churchill, 1874-1965

54, boulevard Haussmann

Avec la coupole du magasin Le Printemps
Plaignons les tourterelles qui ne baisent qu'au printemps !
Ninon de Lenclos, 1620-1705

12, rue Henner

Jean-Jacques Henner, 1829-1905, peintre
On a dit qu'Henner est le peintre des blondes : des rousses surtout. Son goût pour le roux, c'est-à-dire pour la lumière, traduit jusque dans la façon dont, en certaines natures mortes, il s'est plu à peindre des chaudrons de cuivre d'une étonnante réalité, l'entraîne tout naturellement à choisir pour modèles, lorsqu'il fait un tableau, les filles rousses pareilles à celle de Titien, dont les cheveux incendient la toile.
Claude Vento (pseudonyme d'Alice de Laincel), in "Les Peintres de la femme", 1888, cité par Wikipédia

25-27, rue Jean-Baptiste-Pigalle

Un voyou m'a volé la femme de ma vie
Il m'a déshonoré, me disent mes amis
Mais j'm'en fous pas mal aujourd'hui
Oui j'm'en fous pas mal car depuis
Chaque nuit
Je m'en vais voir les p'tites femmes de Pigalle
Toutes les nuits j'effeuille les fleurs du mal
Je mets mes mains partout, je suis comme un bambin
J'm'aperçois qu'en amour je n'y connaissais rien
Je m'en vais voir les p'tites femmes de Pigalle
J'étais fourmi et je deviens cigale
Et j'suis content, j'suis content, j'suis content
J'suis content, j'suis cocu mais content
Serge Lama, "Les P'tites Femmes de Pigalle", 1973

49, rue La Bruyère

Il faut rire avant d'être heureux, de peur de mourir sans avoir ri.
Jean de La Bruyère, 1645-1696, "Les Caractères"

Angle de la rue La Fayette et de la rue de Trévise

J'ai pu me tromper mais je n'ai jamais trompé personne.
Gilbert du Motier, marquis de La Fayette, 1757-1834

3, square Maubeuge

Voie privée
Si ça se sait en haut lieu, on sera muté à Maubeuge, ou aux îles Kerguelen !
L'adjudant Gerber au maréchal des logis-chef Cruchot (Michel Galabru et Louis de Funès), "Le Gendarme et les Gendarmettes", Jean Girault, 1982

3, boulevard Marguerite-de-Rochechouart

L'amour est aveugle, mais le mariage lui rend la vue.
Georg Christoph Lichtenberg, 1742-1799, philosophe, écrivain et physicien allemand

61, rue des Martyrs

Elle s'efforce de la prolonger, cette plaisante secousse, et elle en arrive, sadique de la pitié, à se martyriser d'étranges délices.

3, rue Mayran

Le mot "con" mérite de considérer au préalable son caractère machiste : la sublime ouverture du sexe féminin est ravalée à un organe stupide. On ne dit pas : "C'est une pinnerie"...
Edgar Morin, né en 1921 rue Mayran

28, rue Milton

John Milton, 1608-1674, poète et pamphlétaire anglais
A la suite d'Astarté vient Thammuz, dont l'annuelle blessure dans le Liban attire les jeunes Syriennes, pour gémir sur sa destinée dans de tendres complaintes, pendant tout un jour d'été ; tandis que le tranquille Adonis, échappant de sa roche native, roule à la mer son onde supposée rougie du sang de Thammuz, blessé tous les ans. Cette amoureuse histoire infecta de la même ardeur les filles de Jérusalem, dont les molles voluptés sous le sacré portique furent vues d'Ezéchiel, lorsque, conduit par la vision, ses yeux découvrirent les noires idolâtries de l'infidèle Juda.
John Milton, "Le Paradis perdu", éd. Samuel Simmons, 1667

4, boulevard Montmartre

Z'ont leur p'tit spectre dans leur culotte,
Leur p'tit périscope sous la flotte,
Z'ont le bâton et la carotte,
Les z'hommes,
Et au nom de ce bout d'bidoche
Qui leur pendouille sous la brioche,
Ils font des guerres, ils font des mioches,
Les z'hommes
Henri Tachan, "Les z'hommes", 1975

44, rue Notre-Dame-de-Lorette

Lorette est un mot décent inventé pour exprimer l'état d'une fille ou la fille d'un état difficile à nommer, et que, dans sa pudeur, l'Académie française a négligé de définir, vu l'âge de ses quarante membres.
Honoré de Balzac, "Un homme d'affaires", éd. Hetzel, 1844

7, rue Papillon

Le Pape est mort, un nouveau Pape est appelé à régner. Araignée ! quel drôle de nom, pourquoi pas libellule ou papillon ?
Jacques Prévert, 1900-1977

6, rue Pierre-Semard

C'est ce mercredi après-midi en gare de Mâcon, au square Pierre Semard que les cheminots retraités CGT ont rendu un hommage très émouvant à leur camarade Pierre Semard assassiné par les nazis le 7 mars 1942 à Evreux après avoir été livré par les autorités françaises. Gérard Labonne a décrit la vie et ce que Pierre Semard a apporté :"En 1921, il devient secrétaire de la Fédération CGT des cheminots. En 1937, il entre au conseil d'administration de la toute jeune SNCF, dont il sera révoqué un an plus tard. Pierre Semard était un visionnaire et croyait dans le développement du ferroviaire en complémentarité avec les autres moyens de transport. Le transport modulable avant l'heure. A l'heure d'aujourd'hui, où la planète connait un réchauffement climatique sans précédent, le transport ferroviaire de voyageurs et de marchandises a toute son utilité et sa pertinence." Et Pierre Labonne terminait son discours par une citation qui illustre bien qui est Pierre Semard et ce qu'il a apporté : "Celui qui combat peut perdre, mais celui qui ne combat pas a déjà perdu" Bertholt Brecht.
J.M.(CLP), "Le Journal de Saône-et-Loire", 8 mars 2018

Angle de la rue Pierre-Semard et de la rue de Maubeuge

Un militant, un patriote, un grand Français. Pierre Semard, 15 février 1887 - 7 mars 1942, mort pour la patrie.
Peuple de Paris, sois présent aux obsèques solennelles de Pierre Semard, Ancien Combattant des Deux Guerres. Secrétaire Général de la Fédération des Cheminots. Membre du Bureau Politique du Parti Communiste Français, fusillé à Evreux par les Hitlériens qui auront lieu le samedi 10 mars 1945. Le corps de notre regretté Camarade sera exposé dans une Chapelle ardente le vendredi 9 mars 1945 ... Raymond Tournemaine ... Gaston Monmousseau ... prononceront l'Eloge du Grand Disparu ... Inhumation au Cimetière du Père-Lachaise.
Affiche du Parti communiste français, 1945

Angle de la rue Richer et de la rue de Trévise

Jean-Charles Richer, avocat au Parlement de Paris, conseiller du Roi, quartinier et échevin de Paris (Wikipédia)
Et ces éternels préfets, ces éternels maires, ces éternels capitouls, ces éternels échevins, ces éternels complimenteurs du soleil levant ou du lampion allumé, qui arrivent, le lendemain du succès, au vainqueur, au triomphateur, au maître, à Sa Majesté Napoléon le Grand, à Sa Majesté Louis XVIII, à Sa Majesté Alexandre Ier, à Sa Majesté Charles X, à Sa Majesté Louis-Philippe, au citoyen Lamartine, au citoyen Cavaignac, à monseigneur le prince-président, agenouillés, souriants, épanouis, apportant dans des plats les clefs de leurs villes et sur leurs faces les clefs de leurs consciences !
Victor Hugo, "Napoléon le petit", éd. J. Hetzel et Cie, 1852

3, rue Saint-Georges

Par Saint-Georges ! enfants, vous avez fait une belle boucherie.
Charles le Téméraire à ses troupes qui viennent de massacrer la population de Nesles, en 1472, cité par www.histoire-en-citations.fr

Angle de la place Saint-Georges et de la rue Notre-Dame-de-Lorette

M. Abel Bonnard, de Villeneuve-Saint-Georges, qui jouait au billard, s'est crevé l'œil gauche en tombant sur sa queue.
Félix Fénéon, "Nouvelles en trois lignes", rubrique publiée dans "Le Matin", 1906

44, rue Taitbout

On s'intéresse à ses membres comme parties de son corps, pourquoi pas aux hommes comme parties de l'humanité ?
Tenzin Gyatso, né en 1935, 14e dalaï-lama

93, rue Taitbout

Lucien prit un fiacre à la rue de La Planche, le quitta sur les boulevards, en prit un autre à la Madeleine et lui recommanda de demander la porte rue Taitbout. A onze heures, en entrant chez Esther, il la trouva tout en pleurs, mais mise comme elle se mettait pour lui faire fête ! Elle attendait son Lucien couchée sur un divan de satin blanc broché de fleurs jaunes, vêtue d'un délicieux peignoir en mousseline des Indes, à nœuds de rubans couleur cerise, sans corset, les cheveux simplement attachés sur sa tête, les pieds dans de jolies pantoufles de velours doublées de satin cerise, toutes les bougies allumées et le houka prêt ; mais elle n'avait pas fumé le sien, qui restait sans feu devant elle, comme un indice de sa situation. En entendant ouvrir les portes, elle essuya ses larmes, bondit comme une gazelle et enveloppa Lucien de ses bras comme un tissu qui, saisi par le vent, s'entortillerait à un arbre.
Honoré de Balzac, "Splendeurs et misères des courtisanes", 1838-1847, Lucien de Rubempré se rend chez Esther Gobseck

6, rue Turgot

Michel-Étienne Turgot, 1690-1751, marquis de Sousmont, seigneur de Bons, Ussy, Brucourt, magistrat, prévôt des marchands de Paris. Son nom est attaché à l'un des plus célèbres plans de Paris, le plan de Turgot (Wikipédia)
Deux hommes auraient pu éviter la Révolution française : Turgot, mais il était déjà mort, et moi, mais je n'étais pas encore né.
Edgar Faure, 1908-1988

Villa Ballu

Cour intérieure
Avant-hier, je passais près d'un potier habile
dont les doigts modelaient, malléable, l'argile.
Etais-je le seul à voir que c'étaient nos aïeux
dont la poussière allait de main en main agile ?
Omar Khayyam, v. 1048-v. 1131, poète et savant persan, in "Rubaiyat"