7e arrondissement

Avec 53 balcons, escaliers et autres ferronneries recensés, le 7e arrondissement de Paris se classe en 3e position ex æquo. En terme de densité, pour sa surface de 409 hectares, il se classe 8e. A noter que de nombreux logements sont desservis par des escaliers présentant ce motif, escaliers difficilement repérables : n'hésitez pas à nous faire parvenir vos photos sur notre page Contact !

Angle de la rue Albert-de-Lapparent et de l'avenue de Saxe

Albert de Lapparent, 1839-1908, géologue, membre de l'Académie des sciences
Dans les derniers jours d'avril, Elie de Beaumont, étant venu comme de coutume au bureau de la Carte, me demanda de le suivre un instant dans la Galerie de l'Ecole des mines, où il voulait, disait-il, me montrer quelques échantillons autrefois recueillis par lui au Tyrol. Quand nous fumes seuls, mon grand chef, tirant de sa poche un papier, me dit, avec sa gravité ordinaire, qu'il était chargé de me demander si je serais disposé à me marier, le cas échéant, dans telles et telles conditions de famille et de fortune. Je répondis sans hésiter que, désireux avant tout de le satisfaire, je ne me prêterais à aucun projet de ce genre, s'il estimait que le mariage dût m'exposer à moins bien remplir mon service. "Bien au contraire mon cher Monsieur de Lapparent, s'empressa-t-il de me dire ; je vous engage tout à fait à écouter cette ouverture". Et alors, pour terminer la mission qu'il avait acceptée, il me donna le nom d'une personne, amie de mes parents, chez qui j'aurais de plus amples renseignements. Moins de huit jours après, j'étais fiancé.
Cité par Christian Montenat, "Albert de Lapparent (1839-1908) : autobiographie", 4 décembre 2013

1, cité de l'Alma

Bataille de l'Alma gagnée par les Français, Les Russes s'enfuient. Hier, le "Vauban", et quelques autres bâtiments ont tiré quelques coups sur un corps russe qui avait passé la rivière en avant du village. L'armée alliée s'est mise en marche hier matin à 4 h, elle s'est arrêtée à 1 h à 3 ou 4 000 m de la rivière et a campé. Les Français étaient à la droite près de la mer et les Anglais à gauche, hors de vue, les Turcs au milieu. Un corps russe dans la soirée s'avance, mais à trois portées de canon des nôtres. Ils se retirèrent le soir dans leur camp retranché. Dès le matin les troupes se mettent en marche, et arrivent vers midi à la rivière ; la canonnade commencée, les Turcs passent au bord de la mer ; la 2e division à côté d'eux, puis la 1re, puis la 3e et la 4e ; les Anglais à gauche. Les Russes occupent une position formidable avec 45 000 à 50 000 hommes, en trois heures les Russes sont vaincus et se retirent en ordre ; si l'on avait eu de la cavalerie, la bataille aurait été plus décisive ; pour le moment, on évalue les pertes russes à 3 000 à 4 000 hommes en tout, et les pertes françaises et anglaises entre 700 à 800 hommes chacun ; mais trois jours après la bataille, on a vu que nous avions 1 200 à 1 400 blessés ou morts et les Anglais 1 800 environ. Les Russes auraient 7 000 à 8 000 hommes hors de combat. Nous avons mis tous nos canots à la plage avec les canots tambours des vapeurs pour prendre soin des blessés et les transporter à bord de l'"Albatros" et du "Montezuma". L'équipage du "Charlemagne" reste au poste de combat pour la nuit...
Amiral Henri Rieunier, le 20 septembre 1854, Wikipédia

Angle de la rue du Bac et de la rue de Lille

Les diplômes sont faits pour les gens qui n'ont pas de talent. Vous avez du talent ? Ne vous emmerdez pas à passer le bac.
Pierre Desproges, "Fonds de tiroir", éd. du Seuil, 1990, édition posthume

5 à 7, rue de Beaune

Au cœur du Carré Rive Gauche, la galerie Patrick Pottier est spécialisée dans les Arts Décoratifs français du XIXe siècle au XXe siècle ainsi que dans la création contemporaine. Le résultat est un cocktail raffiné qui se mari aussi bien à des intérieurs à décors historiques que contemporains, apprécié par une clientèle internationale de collectionneurs.

16 bis, avenue Bosquet

C'est magnifique, mais ce n'est pas la guerre.
Le général Pierre Joseph François Bosquet au siège de Sébastopol, 1854-1855, cité par www.herodote.net

43, avenue Bosquet

Je trouverai sûrement des trèfles à quatre feuilles dans ce bosquet... Tiens ? En fait de trèfle à quatre feuilles, c'est un pied à cinq doigts !
Panoramix, "Le Combat des chefs", René Goscinny et Albert Uderzo, éd. Dargaud, 1966

45, avenue Bosquet

Faites comme moi, épousez un archéologue. C'est le seul homme qui vous regardera avec de plus en plus d'intérêt à mesure que passeront les années.
Agatha Christie, 1890-1976, citation apocryphe

8, avenue de la Bourdonnais

Façade arrière

Petit à petit il en fit ce palais immense dont la façade du côté des jardins est ce qu'il y a de plus beau dans le monde, et dont l'autre façade est dans le plus petit et le plus mauvais goût.
Voltaire, "Fragments sur l'histoire", art. XXVIII, à propos de Louis XIV et du château de Versailles, cité par littre.reverso.net

15, rue Casimir-Perier

Photo : merci à Lise

Il faut que les ouvriers sachent bien qu'il n'y a de remède à leurs maux que dans la patience et la résignation.

Casimir Perier, président du Conseil, à la Chambre des députés, fin 1831, lors de la révolte des canuts, à Lyon, cité par www.histoire-en-citations.fr

4, rue Champfleury

On a pêché, dans le bassin des Tuileries, les petits poissons rouges, afin de les préserver du froid.
Jules François Félix Husson, dit Fleury, dit Champfleury, "Chien-Caillou, fantaisies d'hiver", à la librairie pittoresque de Martinon, 1847

3 et 5, avenue Charles-Floquet

Ici vécurent de 1927 à 1976 Paul Morand, diplomate, écrivain, membre de l'Académie française, et son épouse Hélène Soutzo Chrissoveloni (plaque de rue)
L'Académie ? Avec une minuscule, c'est un corps de jolie femme. Avec une majuscule, c'est un corps de vieux barbons.
Paul Morand, 1888-1976

11 à 17, rue de Constantine

De quoi justifier la présence de Lady Constantine.

Amandine Jonniaux, journaldugeek.com, 6 août 2022

5, rue Edmond-Valentin

Marie-Edmond Valentin, 1823-1879, préfet du Bas-Rhin en 1870 (Wikipédia)
Un petit verre de vin d'Alsace, c'est comme une robe légère, une fleur de printemps, c'est le rayon de soleil qui vient égayer la vie.
Christian Dior, 1905-1957

6, rue Fabert

Dans la cour de l'ambassade d'Autriche
Me tournant vers Ming, j'ai dit qu'autrichienne c'était assez connu en fait, mais bon c'était vraiment un petit pays, qu'on s'en fichait un peu des Autrichiens. Tu connais quand même le pays qui s'appelle l'Autriche, Ming ? – Non. – Bon ben franchement c'est pas la peine de s'esquinter le cerveau là-dessus, parce qu'en gros, c'est un pays qui n'a aucune importance dans le monde, et pas même en Europe. Est-ce que quelqu'un connaît un Autrichien célèbre ? Aucun doigt levé, c'était plié. – Voilà, j'vous le disais. Si une bombe rayait l'Autriche de la carte, personne s'en rendrait compte.
François Bégaudeau, "Entre les murs", éd. Verticales, 2006

Avenue Franco-Russe

– Mieux vaut être riche et heureux
– Que pauvre et malheureux
– Alors achetez Skizz
– Un dessert à glacer qui n'est pas cher
– Oui mais tellement bon !
– Parce que vous l'préparez vous-mêmes
– Avec du lait !
– Skizz, de Francorusse
– A c'prix-là !
– Y d'vrait être plus cher 

Publicité télévisuelle, 1976, INA

17, rue de Grenelle

Elle reliait Paris au village de Grenelle qui, lui-même, tenait son nom d'une garenne (garanella), appartenant à l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés, dont on a fait successivement "Garnelle", "Guarnelle", "Guernelles" et enfin "Grenelle" (Wikipédia)
Nulle chance et nul lapin
Restent longtemps en place ;
Ils sont repartis, tu as à peine
Aperçu une petite queue !
Louis Wilhelm Voeltzel, pasteur alsacien, 1860-1928

75, rue de Grenelle

Les dessous chics
C'est ne rien dévoiler du tout
Se dire que lorsqu'on est à bout
C'est tabou
Serge Gainsbourg et Jane Birkin, "Les Dessous chics", album "Baby Alone in Babylone", 1983

86, rue de Grenelle

Cour intérieure
Mais tes plumes ne sont point blanches non plus, ma colombe ! Ton comportement à la Cour n'est pas exempt de tout reproche. Tes promenades à Boulogne en compagnie d'Alexandre Lasalle ne sont pas aussi innocentes qu'elles le paraissent !
François Zimmermann, "L'Apothicaire de la rue de Grenelle", éd. du Bord du Lot, 2011

Hôtel d'Orrouer, ou hôtel de Bauffremont

87, rue de Grenelle
L'hôtel d'Orrouer est une belle demeure de style Régence élevée pour Paul de Grivel, comte d'Orrouer. Il porte aussi le nom d'hôtel de Bauffremont. Le couturier Hubert de Givenchy y a habité jusqu'à son décès le 10 mars 2018.

15, boulevard des Invalides

[...] un grand vieil homme [...] qui avait connu intimement Mme Sand, fameuse actrice de la comédie humaine et une foule de brûleuses de planches et de cœurs, puis avait pris ses invalides avec un être charmant.

Léon Daudet, "Quand vivait mon père", éd. Grasset, 1940, cité par www.cnrtl.fr

17, boulevard de La Tour-Maubourg

Qu'as-tu donc à pleurer ? dit Latour-Maubourg, tu n'auras plus qu'une botte à cirer.
François-René de Chateaubriand, "Mémoires d'outre-tombe", éd. Penaud frères, 1849, citant un propos de Marie-Victor-Nicolas de Fay, marquis de Latour-Maubourg (1768-1850), adressé à son valet de chambre alors qu'il venait de se faire emporter la cuisse par un boulet de canon à la bataille de Leipsick (16-19 octobre 1813)

20, boulevard de La Tour-Maubourg

Il est faux qu'à Constantinople M. de la Tour-Maubourg ait rien fait contre l'intérêt de la Russie.
M. Bignon, "Histoire de France, sous Napoléon, deuxième époque, depuis la paix de Tilsitt en 1807 jusqu'en 1812", tome dixième, Paris, chez Firmin Didot Frères, libraires, imprimeurs de l'Institut, rue Jacob, n° 56, 1838

Angle du boulevard de La Tour-Maubourg et de la rue Chevert

Restaurant Pasco, maison Guy Martin
C'était une table "bistronomique" de quartier, prisée notamment des députés qui y venaient en voisins de la proche Assemblée Nationale. Guy Martin, le chef du Véfour, l'a rachetée en lui redonnant du tonus et du sens, épurant le décor, jouant la cuisine méditerranéenne, fine et légère avec un chef d'origine albanaise qui a notamment travaillé en Grèce aux Cyclades, côté Santorin. D'où ce côté "vacances perpétuelles" qui sied fort bien au lieu, nouvellement relooké chic et sobre.
Gilles Pudlowski, 23 octobre 2020

11, rue de Lille

Cour intérieure. Photo DR

J'ai l'impression que les Français se rendent compte que nous frétillons à nouveau.

Martine Aubry, maire de Lille, 12 janvier 2010

Hôtel de Pomereu

Cour intérieure. L'hôtel de Pomereu est un hôtel particulier situé aux numéros 63 à 67 de la rue de Lille et au numéro 10 de la rue de Poitiers. Il est la propriété de la Caisse des dépôts et consignations et le siège du Club des investisseurs de long terme (Wikipédia)
Rappelez-vous que le marché boursier est un maniaco-dépressif !
Warren Buffet, né en 1930, homme d'affaires, investisseur et milliardaire américain. Suite à des investissements en bourse, il devient milliardaire dans les années 80 ; le magazine "Forbes" le classe 3e fortune mondiale en 2019, estimée à 82,5 milliards de dollars (Wikipédia)

69, rue de Lille

Cour intérieure

Gainsbourg et son Gainsborough
Ont pris le ferry-boat
De leur lit par le hublot
Ils regardent la côte
Ils s'aiment et la traversée
Durera toute une année
Ils vaincront les maléfices
Jusqu'en 70
69 année érotique
69 année érotique

Serge Gainsbourg avec Jane Birkin, "69 année érotique", 1968

72, rue de Lille

Georges Frêche a dit récemment "Je ressemble à Brad Pitt". On a regardé plusieurs films, on n'a pas trouvé la ressemblance.
Martine Aubry, maire de Lille en meeting à Montpellier, dont Georges Frêche est président de l'Agglomération, 8 mars 2010

Angle de la rue Monsieur et de la rue de Babylone

Vous permettez, Monsieur,
Que j'emprunte votre fille ?
Et, bien qu'il me sourie,
Moi, je sens qu'il se méfie.
Vous permettez, Monsieur ?
Nous promettons d'être sages
Comme vous l'étiez à notre âge
Juste avant le mariage
Salvatore Adamo, "Vous permettez, Monsieur ?", 1964

41, quai d'Orsay

Siège de l'Association des maires de France
Alice, on va écrire tous les deux le discours de ma vie.
Paul Théraneau, maire de Lyon, à Alice Heimann (Fabrice Luchini et Anaïs Demoustier), "Alice et le Maire", Nicolas Pariser, 2019

10 bis, rue du Pré-aux-Clercs

Cour intérieure
Pas besoin d'être grand clerc ni d'avoir beaucoup vécu pour remarquer que l'amour n'est pas la spécialité des humains.
Amélie Nothomb, "Mercure", éd. Albin Michel, 1998

9, avenue Rapp

Ma parole est sacrée.
Général Jean Rapp, 1771-1821, au siège de Dantzig, 1813, inscription sur le socle de sa statue par Auguste Bartholdi, à Colmar

44, boulevard Raspail

C'est en récapitulant les immenses bienfaits que mes découvertes ont apporté à la santé des hommes, que je m'aperçois que ceux qui en ont le plus profité, ce sont mes ennemis, mes copistes et mes persécuteurs.
François-Vincent Raspail, chimiste, botaniste et homme politique, 1794-1878, cité par Philippe Albou dans "Raspail, propagandiste de lui-même à partir des 'avertissements' de son 'Manuel de santé', entre 1845 et 1878"

73 et 75, rue Saint-Dominique

Dominique, nique, nique
S'en allait tout simplement
Routier, pauvre et chantant
En tous chemins, en tous lieux
Il ne parle que du Bon Dieu
Il ne parle que du Bon Dieu
Sœur Sourire, "Dominique", 1963

Angle du boulevard Saint-Germain et de la rue Saint-Guillaume

Citons un article récent (1950) paru dans le numéro 1 de "Flash", signé d'un certain Joseph Leroy qui, d'après ce qu'il écrit, a sans doute raté pas mal de choses et se console en accablant de ses coups portés à tort et à travers tous ceux qui lui tombent sous la main. Cet article est un bon exemple de fausse documentation. Joseph Leroy manque de bases ; ne lui jetons pas la pierre, certains esprits se laissent encore influencer par la lecture de Françamedimanche-soir.
Entre autres, une perle de Leroy :
Saint-Germain-des-Prés fait trop l'amour.
Comme si on pouvait le faire trop.
Boris Vian, "Manuel de Saint-Germain-des-Prés", éd. du Scorpion, 1951

226, boulevard Saint-Germain

Cour intérieure
C'est un germain breton, mais il ne faut pas le secouer trop fort, même s'il le demande.

Obélix à Abraracourcix à propos de Jolitorax, "Astérix chez les Bretons", René Goscinny et Albert Uderzo, éd. Dargaud, 1966

Hôtel de Cavoye

52, rue des Saints-Pères. En 1981, le couturier Hubert de Givenchy en fit l'acquisition avant de le revendre en 1986 à Bernard Tapie. L'homme d'affaires en fera alors sa résidence principale pendant plus de 30 années jusqu'à sa disparition survenue le 3 octobre 2021 (www.artus-encheres.fr, Collection Bernard Tapie, une passion française, vente judiciaire aux enchères publiques, mercredi 6 juillet 2022 à 14h30, Atelier Richelieu, 60, rue de Richelieu, Paris 2e)
À la mort de Bernard Tapie, son épouse, Dominique, a hérité d'une dette colossale. Pour les rembourser, elle a dû vendre une partie de ses biens et vit aujourd'hui avec une retraite de moins de 800 euros par mois.
Solina Prak, www.capital.fr, 3 octobre 2022

Angle de la rue Savorgnan-de-Brazza et de l'avenue Emile-Deschanel

Pierre Savorgnan de Brazza a voulu traduire en actes l'abolition de l'esclavage. Explorant le bassin du Congo, convoité par le Britannique Stanley et le roi des Belges, ce fils d'Italiens, naturalisé en 1874, a souhaité établir la domination française dans le respect des principes humanitaires. Les colons blancs finiront par avoir la peau et de l'homme et de ses idéaux.
Philippe-Jean Catinchi et Josyane Savigneau, www.lemonde.fr, 2 août 2008

37, avenue de Saxe

Maurice de Saxe, 1696-1750, maréchal général des camps et armées de Louis XV
En récompense des services rendus, il reçoit le château de Chambord, où il s'adonne à une vie de plaisirs au milieu de ses nombreuses maîtresses, lui-même ayant oublié de se marier !
Camille Vignolle, www.herodote.net, 27 août 2019

78, rue de Sèvres

– Un beau brun avec des p'tites bacchantes, grand, l'air con...
– Ça court les rues les grands cons...
– Oui mais c'ui-là c'est un gabarit exceptionnel, si la connerie s'mesurait, y servirait de mètre-étalon. Y s'rait à Sèvres.
 Ferdinand Maréchal, dit "le Dabe", et Mme Pauline (Jean Gabin et Françoise Rosay), "Le Cave se rebiffe", Gilles Grangier, dialogues de Michel Audiard, 1961

15, avenue de Tourville

Mieux vaut se mettre sérieusement à quelque chose de médiocre que de rêver éternellement à la perfection.
Anne Hilarion de Costentin, comte de Tourville, vice-amiral et maréchal de France, 1642-1701

20, rue de l'Université

Tous ceux qui complexent d'être puceau en arrivant à l'université devraient se réjouir. Ils sont loin d'être les seuls, et c'est normal. Une large part des étudiants n'a pas encore vécu son premier rapport sexuel.
Sophie de Tarlé, https://etudiant.lefigaro.fr, 23 octobre 2020

60, rue de l'Université

Balcon de l'hôtel d'Avejan, siège du Centre national du Livre depuis 1983, entrée par le 53, rue de Verneuil

L'université développe tous les dons de l'homme, entre autres la bêtise.
Anton Tchekhov, 1860-1904, "Calepin"

72, rue de l'Université

Des mages en pantalon ? Pas dans mon université ! Ça fait efféminé. Tout l'monde va rigoler.
Terry Pratchett, "Les Annales du Disque-monde", seizième livre, "Accros du roc", éd. L'Atalante, trad. Patrick Couton, 2000

74, rue de l'Université

Je suis un diplômé de la grande université de la Parole enseignée à l'ombre des baobabs.
Amadou Hampâté Bâ, 1900 (ou 1901)-1991

76, rue de l'Université

Celle-ci [la bêtise, NDLR] me fascine. J'ai une compréhension presque catholique, c'est-à-dire universelle, envers la bêtise du monde. Mais je répète à chaque fois : si tout le monde était intelligent, chacun serait professeur de sémiotique à l'université de Bologne ! Il faut être très indulgent envers la bêtise, énorme, colossale, partout diffusée et qui explique parfois tant de choses.
Umberto Eco, interview à "Télérama", 10 septembre 2003

165, rue de l'Université

Qu'est ce qu'un SUSPENSOIR TESTICULAIRE ou slip de maintien des testicules ?
Le suspensoir testiculaire est un sous-vêtement masculin ressemblant à un slip. Il est utilisé pour le maintien d'une ou des 2 testicules. Appelé aussi jock-strap, il est parfois porté par les sportif pour maintenir les organes genitaux dont le mouvement peut déranger pendant une activité physique. Toutefois, l'utilisation principale du bandage testiculaire reste médicale.

54, rue Vaneau

Ah ! la rue Vaneau ! J'ignore si tout le monde sait que lorsqu'on reste très longtemps seul, là où pour les autres il n'y a rien, on découvre de plus en plus de choses partout.
Enrique Vila-Matas, "Docteur Pasavento", éd. Christian Bourgois, traduit de l'espagnol par André Gabastou, 2006, cité par www.babelio.com

74, rue Vaneau

Dès que je me fus installé rue Vaneau, je ne fréquentai plus que les "bars à la mode", et surtout celui dont j'ai gardé un souvenir enchanté, dans les caves du Palace des Champs-Elysées... Les divans y étaient profonds. Au bar, s'abreuvaient des cocottes empanachées comme on n'en voit plus, avec leurs protubérances offertes et balancées, et cet œil commercial qui, par bonheur pour ma vertu, me glaçait le sang.
François Mauriac, "La Rencontre avec Barrès", éd. La Table ronde, 1945

Hôtel du Luart

11, rue de Varenne. Hôtel particulier aujourd'hui disparu. Photo Creative Commons Zero (CCØ), Musée Carnavalet/Paris Musées
Vous avez bien fait, Madame.
Guillaume Sorel, "Hôtel particulier", éd. Casterman, 2013

Hôtel de Matignon

Résidence officielle du Premier ministre de la République française, 57, rue de Varenne. Photo : merci à Pralenka
Quand on est à ce poste, on a du plaisir à dormir, le soir, pour tout oublier.

Pierre Mauroy, Premier ministre de 1981 à 1984, cité par Raphaëlle Bacqué dans "L'Enfer de Matignon. Ce sont eux qui en parlent le mieux", éd. Albin Michel, 2008

Angle de la rue de Verneuil et de la rue du Bac

Je réalise avec le recul du temps que, durant toutes ces années où nous nous sommes tant aimés, jamais nous n'avons dit que nous nous aimions. Dans une commune pudeur, par crainte de souligner lourdement un état évident, permanent, irrévocable, le recours des mots me paraissait dérisoire. On s'aimait de naissance.
 Azad Zakarian (Richard Berry), "Mayrig", Henri Verneuil, 1991

7, rue de Villersexel

Villersexel, en Haute-Saône, bénéficie de la proximité des activités de PSA à Vesoul et Sochaux et d'Alstom à Belfort. [...] La bataille de Villersexel s'y est déroulée durant la guerre franco-prussienne de 1870, précisément les 9 et 10 janvier 1871, et a abouti à une victoire française sur les troupes prussiennes, victoire sans lendemain puisque les Prussiens ont repris l'avantage lors de la bataille de la Lizaine. A Villersexel, divers monuments commémorent cette bataille. Lors de cette bataille, le château fut détruit, et donc reconstruit ensuite pour la famille de Grammont, dans le style Louis XIII. Y ont séjourné des hôtes célèbres : Charles de Gaulle, Winston Churchill, Eisenhower y ont résidé, et Léon Zitrone, qui était un ami de l'actuel propriétaire.
Nicolas Stoufflet, "Le Jeu des mille euros", France Inter, 21 novembre 2017

31, quai Voltaire

Est-ce que vous croyez qu'on puisse faire l'amour sans proférer une parole ?
Voltaire, 1694-1778