3e arrondissement

Avec 45 balcons, escaliers et autres ferronneries recensés, le 3e arrondissement de Paris se classe en 7e position. En terme de densité, pour sa surface de 117 hectares (le 2e plus petit arrondissement de la capitale), il occupe la première place du podium. A noter que de nombreux logements sont desservis par des escaliers présentant ce motif, escaliers difficilement repérables : n'hésitez pas à nous faire parvenir vos photos sur notre page Contact !

59, rue des Archives

Il passait d'exquises journées à galoper de son cabinet aux archives, où il s'éternisait inexplicablement.
Georges Courteline, "Messieurs les Ronds-de-cuir" in "L'Écho de Paris", 1891-1892

12, rue Barbette

Cour intérieure. La rue porte le nom d'un prévôt des marchands de Paris, Etienne Barbette, qui y avait fait construire un hôtel particulier au début du XIVe siècle (Wikipédia). La barbette est aussi une guimpe, sorte de mentonnière attachée sur la tête, couvrant le col et encadrant le visage que portaient les religieuses, les femmes âgées et les veuves (stella.atilf.fr)
[...] tantôt elles les [cheveux] bâtissoient en pyramide haute de trois pieds ; elles y suspendoient ou des barbettes, ou de longs voiles ou des banderoles de soie tombant jusqu'à terre et voltigeant au gré du vent [...]
François-René de Chateaubriand, "Des Etudes historiques", 1831, cité par stella.atilf.fr

Musée de la Chasse et de la Nature

Hôtel de Mongelas, 62, rue des Archives
Le journaliste : Et... et les risques ? Vous m'aviez parlé de votre chienne, Lolita...
Le chasseur : Oh bah c'est bon bah l'accident bête, quoi ! J'croyais qu'c'était une gallinette cendrée bon bah, j'tire.... bon bah c'était ma chienne... C'était euh c'était Lolita, quoi.
Le journaliste : Oui mais sur des individus ?
Le chasseur : Bon bah aussi, hein... Y'a quatre-cinq mois bon j'étais avec mon gosse. Bon, ben... j'tire... Euh... J'croyais qu'c'était une gallinette cendrée. C'était lui ... Bon... c'est c'est l'accident bête, quoi... Enfin... c'est sûr qu'une chienne comme Lolita bon ben j'en retrouverai pas deux, quoi !
Bernard Campan, Didier Bourdon et Pascal Légitimus (Les Inconnus), sketch "Les Chasseurs", 1991

28, rue Beaubourg

– La nudité, c'est comme l'été, il faudrait que tout le monde en ait.
– Qu'est-ce que ça veut dire ?
– Quand on est nu, c'est simple. L'amour, la naissance, l'eau, le soleil, la plage, tout ça.
Antoine et Cléo (Antoine Bourseiller et Corinne Marchand), "Cléo de 5 à 7", Agnès Varda, 1962

98, rue Beaubourg

Pour de nombreux chercheurs, en faisant de Homais l'incarnation mythique du bourgeois dix-neuvièmiste, Flaubert réduit automatiquement l'activité sexuelle de son personnage : étant marié et père de famille, la sexualité de l'apothicaire sera pratiquement nulle, uniquement tournée vers la reproduction de l'espèce. Nous proposons ici une exégèse différente.
Shoshana-Rose Marzel, "Flaubert, revue critique et génétique", 2010

8 et 8 bis, rue de Braque

La famille de Braque habitait cette rue au XIVe siècle (Wikipédia)
J'suis sur un gros coup, un hold-up monumental
J'voudrais qu'on s'fasse ça tous les deux, façon Bonnie and Clyde
On débarque, on braque, on embraye, on embarque
Des gros sacs de rêves à deux balles, des lingots d'utopie en vrac
HK & Les Saltimbanks, "Si un jour je tombe", album "Rallumeurs d'étoiles", 2015

10, rue de Braque

Je n'te demande pas d'être discret comme un hanneton qui pisse dans le coton. Je te demande d'être discret comme un hanneton qui n'envisage même pas de pisser dans le coton.
Joe Moore (Gene Hackman), "Braquages", David Mamet, 2001

Angle de la rue de Bretagne et de la rue Charlot

Si votre Paris est un paradis, que venez-vous donc chercher, dans notre pouilleuse Bretagne, que vous n'avez pas ?
Michel Le Bris, "L'Homme aux semelles de vent", éd. Grasset, 1977

10, rue Charlot

Cour intérieure
Sexe : votre partenaire préfère-t-il la lumière allumée ou éteinte ?
ASK A BOY - Entre vue et toucher, leurs cœurs balancent : trois garçons nous parlent de leurs préférences en terme d'éclairage pour accompagner vos parties de plaisir.
Benjamin Pierret, www.rtl.fr, 15 décembre 2016

57, rue Charlot

Cour intérieure
Cela peut entraîner une diminution du désir sexuel à mesure que la perspective du sexe devient moins attrayante - pourquoi souffrir ?

Ditza Katz, 6 juillet 2022, www.womentc.com/fr

75, rue Charlot

L'esprit est une tour de guet d'où l'on est à l'affût de tout incident susceptible d'exciter l'imagination.
Charlie Chaplin, "Histoire de ma vie", éd. Robert Laffont, trad. de l'anglais par Jean Rosenthal, 1964

3, rue Chapon

Du nom d'un de ses habitants, Robert Begon dit Capon. Nom de la rue au XIIIe siècle : "vicus Roberti Begonis, sive Caponis" (Wikipédia)
Parmi tant de vie, d'amour et de joie, le chapon erre seul. Emasculé, chargé de chairs succulentes qui le font tuer de bonne heure, honni par les coqs, méprisé des poules, il paraît ressentir l'amertume de son destin de bête à part, bonne seulement pour l'engrais.
Joseph de Pesquidoux, "Chez nous. Travaux et jeux rustiques", éd. Plon-Nourrit et Cie, 1921

11, rue Chapon

Cour intérieure
Désirée l'avait arrêté pour lui faire peser un chapon qu'elle engraissait depuis quelques semaines.
Emile Zola, "La Faute de l'abbé Mouret", 1875, série "Les Rougon-Macquart", cité par dictionnaire.lerobert.com

13, rue Chapon

Cour intérieure
C'était un mec, il s'appelait Karamanlis, ou quelque chose comme ça : Karawo ? Karawasch ? Karacouvé ? Enfin bref, Karatruc. En tout cas, un nom peu banal, un nom qui vous disait quelque chose, qu'on n'oubliait pas facilement.
Georges Perec, "Quel petit vélo à guidon chromé au fond de la cour ?", éd. Denoël, 1966

11 bis, rue Elzévir

Les Elzévir, famille d'imprimeurs et libraires hollandais du XVIe siècle
Or, ce livre, c'était l'Elzévir de mon maître. Elzévir in-quarto, Elzévir rare, coûteux, introuvable, et commis à ma responsabilité avec les plus graves recommandations. Il est évident que j'étais perdu.
Rodolphe Töpffer, "Nouvelles genevoises", 1841

6, rue du Foin

Escalier intérieur
Elle descendait de la montagne
Sur un chariot chargé de paille
Sur un chariot chargé de foin
La fille du coupeur de joints
La fille du coupeur de joints
Hubert-Félix Thiéfaine, "La Fille du coupeur de joints", album "Tout corps vivant branché sur le secteur étant appelé à s'émouvoir", 1978

42, rue des Gravilliers

La rue des Gravilliers tire son nom d'ouvriers qui préparaient la cendre gravelée en incinérant des lies de vinaigre séché afin de préparer les tissus à la teinture ; ils s'appelaient des graveliers (Wikipédia)
Nous sommes debout, nous marchons gentiment dans la sécheresse affective et l'insoutenable solitude, et hop ! l'amour nous fait chuter. C'est si beau. Et c'est exactement ce que l'on attend de l'amour. [...] Sans être graveleux, on attend de l'amour qu'il nous plonge à l'horizontale. Enfin si, on peut être aussi un peu graveleux.
David Foenkinos, magazine "Psychologies", n° 300

5 à 9, rue Greneta

Félix et Louis Lazare, auteurs du "Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments", supposent que cette voie porte le nom d'un bourgeois de Paris qui y demeurait et dont l'altération du nom au fil des siècles a donné "Greneta" (Wikipédia)
Ce qui m'intéressait avant chez les bourgeois, c'est qu'ils se fabriquaient des problèmes de cul car ils n'avaient pas de problèmes de fric. Aujourd'hui, ils ne pensent plus qu'au fric.
Claude Chabrol, 1930-2010

14, rue du Grenier-Saint-Lazare

Il y avait un homme malade ; c'était Lazare de Béthanie, le village de Marie et de sa sœur Marthe. [...] Jésus dit à Marthe : "C'est moi qui suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, même s'il meurt ; et toute personne qui vit et croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela ?"
Jésus ressuscite Lazare, évangile de Jean 11.1 et 25

Angle de la rue Meslay et de la rue du Temple

Armes du magistrat Jean-Baptiste Rouillé de Meslay (1656-1715), propriétaire riverain : De gueules, à trois mains dextres appaumées d'or, posées 2 & 1, au chef du même chargé de trois molettes de gueules.
Etienne Pattou, racineshistoire.free.fr, 2005

29, rue Meslay

Henri IV, jeune roi de France, y fut accueilli par son propriétaire, René de Fromentières, du 15 au 20 novembre 1589, durant le siège de Vendôme, alors aux mains de la Ligue Catholique, qui se termina dans un véritable bain de sang.
Château de Meslay (Loir-et-Cher), chateaudemeslay.com

13, rue Michel-le-Comte

Vous souhaitez assister au match des étoiles de la LNH, au Forum, le 6 février prochain ? Eh bien, préparez-vous à sortir du bidou ! Le prix d'un billet, toutes taxes incluses, est de 111.28 $.
"La Presse" (quotidien québécois), 21 janvier 1993, cité par www.bdlp.org

23, rue Michel-le-Comte

Cour intérieure
Mais tout n'est pas si simple, le comte se détache déjà de sa femme et court le jupon.
Non signé, "Ouest-France", 8 août 2013, cité par dictionnaire.lerobert.com

Hôtel d'Hallwyll

28, rue Michel-le-Comte (photo DR)
Il a retrouvé assez récemment son portique et ses jardins de style XVIIIe siècle. Quoique sobre, c'est l'un des hôtels les plus élégants du temps de Louis XVI. On remarque la porte monumentale, les ferronneries, les bas-reliefs sous la voûte d'entrée, le départ de l'escalier (Wikipédia).

4, passage Molière

Escalier intérieur
La femme est en effet le potage de l'homme ;
Et quand un homme voit d'autres hommes parfois
Qui veulent dans sa soupe tremper leurs doigts,
Il en montre aussitôt une colère extrême.
Alain à Georgette, "L'Ecole des femmes", acte II, scène 3, Molière, 1662

39, rue de Montmorency

Il en est de la plupart des veuves comme de ces appartements à louer auxquels, par mégarde, on a laissé l'écriteau : lorsqu'on se présente pour les retenir, on est tout surpris d'apprendre que quelqu'un les occupe déjà.
Adolphe Ricard, "L'amour, les femmes et le mariage", G. Sandré éditeur, 1857

14, rue Notre-Dame-de-Nazareth

– Germaine, j'ai à t'parler.
– Oui ?
– Ta fille a un amant.
– Moi aussi.
– Quoi ?
– Je dis Moi aussi, j'ai à t'parler.
– Bon alors vas-y, j't'écoute.
– Ta fille a un amant.
Bertrand et Germaine Barnier (Louis de Funès et Claude Gensac), "Oscar", Edouard Molinaro, 1967

12, rue Portefoin

Cour intérieure
L'échelle du fenil était près de là, ils grimpèrent, laissèrent la trappe ouverte, se culbutèrent au milieu du foin.
Emile Zola, "La Terre", éd. G. Charpentier, 1887

14, rue Portefoin

Cour intérieure
Raymond se réveilla, frotta ses yeux, et se demanda pourquoi il était là, dans le grenier, blotti dans le foin.
Madame Henri de la Ville de Mirmont, "Contes de Noël", Société des publications morales & religieuses, 1906

9, rue Réaumur

Cour intérieure
A cinq heures et demie, sa patience fut enfin récompensée : le lapin se rapprocha de la poule, se plaça le long de celle-ci, puis en laissant ses pattes postérieures à terre, il fit un saut "avec la légèreté propre aux lapins" sur la partie antérieure du dos de la poule, saisissant de ses pattes de devant la naissance des ailes. Réaumur nota alors que le lapin "approcha le plus qu'il pût la partie postérieure de son ventre du derrière de la poule, et fit en cette partie de petits mouvements, très prompts, dont la fin n'était pas équivoque".
Gilles Bresson, "Réaumur. Le savant qui osa croiser une poule avec un lapin", éd. d'Orbestier, 2001, citant "Art de faire éclorre et d'élever en toute saison des oiseaux domestiques de toutes espèces", tome 2, 1749

5, rue Roger-Verlomme

Je rêve, je rêve, je rêve
des petits
hommes verts, hommes verts, hommes verts
aux p'tits yeux en pastille de menthe
qui viennent, qui viennent, qui viennent
faire un tour
sur Terre, sur Terre, sur Terre
à bord des soucoupes volantes.

Carlos, "Je rêve des petits hommes verts", 1978

5, rue Sainte-Anastase

Escalier de cour intérieure. Le nom de cette rue vient des religieuses hospitalières de Sainte-Anastase, également appelées hospitalières de Saint-Gervais. Le mot "Anastase" provient du grec Anastasis, qui signifie"résurrection" (Wikipédia)
Une fois cette poche atteinte, tout va mieux, une véritable résurrection !
Dr Brigitte Blond, www.ouest-france.fr, 29 mars 2016, cité par dictionnaire.lerobert.com

12, rue Saint-Gilles

Cour de Venise
Gilles craignait d'émasculer son exploit en le partageant avec Colette.
Jacques Laurent, "Les Bêtises", éd. Grasset, prix Goncourt 1971

159, rue Saint-Martin

M. Martin : "Oublions, darling, tout ce qui ne s'est pas passé entre nous et, maintenant que nous nous sommes retrouvés, tâchons de ne plus nous perdre et vivons comme avant."
Eugène Ionesco, "La Cantatrice chauve", 1950

178, rue Saint-Martin

Il creusa lui-même sa tombe
En faisant vite, en se cachant
En faisant vite, en se cachant
Et s'y étendit sans rien dire
Pour ne pas déranger les gens
Pauvre Martin, pauvre misère
Dort sous la terre, dort sous le temps
Georges Brassens, "Pauvre Martin", album "Le Vent", 1953

5-7, rue de Saintonge

Cour intérieure

– Monsieur le Président, je vous remercie de bien vouloir m'accueillir aujourd'hui, parce que je viens vous voir au nom de notre commune Saintonge. Ce pays compte donc encore tellement pour vous ?
– J'aime cette région. Pourquoi ? Parce que j'y suis né, parce que mon enfance a été formée par son climat, ses ciels, la nature de ses arbres, ses rivières, ses côteaux, ses productions, sa vigne... Que sais-je ? Ses chemins de terre qui couraient à l'époque à travers les champs et qui représentaient ma liberté d'enfant.
Interview de M. François Mitterrand, Président de la République, dans "Sud-Ouest" le 9 octobre 1988, sur son attachement à la Saintonge et la nécessité de préserver les dialectes locaux, cité par www.vie-publique.fr

L'Événement bleu

41, rue de Saintonge, salle ouverte à la location
Plusieurs fois par jour, par son cri, il renouvelle le bail de location de son espace.

L'équipe "Ça m'intéresse," 12 juin 2020, cité par dictionnaire.lerobert.com

80, boulevard de Sébastopol

La France, sans froisser les droits de personne, a repris dans le monde la place qui lui convenait.
Le comte Alexandre Colonna Walewski présidant le Congrès de la paix, à Paris, le 25 février 1856, après la chute de Sébastopol, cité par www.histoire-en-citations.fr

Musée Carnavalet

23, rue de Sévigné. Marie de Rabutin-Chantal, marquise de Sévigné, 1626-1696, habita l'hôtel Carnavalet de 1677 jusqu'à sa mort. Cet hôtel est devenu le musée historique de la Ville de Paris (Wikipédia). Merci à Bérengère
Les femmes ont permission d'être faibles, et elles se servent sans scrupule de leurs privilèges.
Madame de Sévigné, lettre au comte de Bussy-Rabutin, le 23 octobre 1683

75, rue de Turbigo

J'aime faire l'amour dans la douche.
Stéphane Plaza, né en 1970
La démocratie est d'abord un état d'esprit.
Pierre Mendès-France, 1907-1982

68, rue de Turenne

Tu trembles, carcasse, mais tu tremblerais bien davantage si tu savais où je vais te mener !
Henri de La Tour d'Auvergne, vicomte de Turenne, 1611-1675, apostrophe à lui-même (ou à son cheval Carcasse ?), cité par www.histoire-en-citations.fr

133, rue de Turenne

J'ai un avis à vous donner : toutes les fois que vous voudrez parler, taisez-vous !
Henri de La Tour d'Auvergne, vicomte de Turenne, 1611-1675

116, rue Vieille-du-Temple

Allô, allô, James !
Quelles nouvelles ?
Notre château est donc détruit !
Expliquez-moi
Car je chancelle
Comment cela s'est-il produit ?
Paul Misraki, Ray Ventura et ses Collégiens, "Tout va très bien, madame la marquise", 1935

24, place des Vosges

"Comment qu'c'est gros ?" au lieu de "Comment ça va mon ami ?" : un dialecte digne de nos bonnes Vosges.
Top 13 des expressions typiques en Lorraine, le-lorrain.fr

"Vraiment vu", photographie de Marie Bourget exposée au Musée d'art moderne de Paris en 2023

Possiblement 3e ou 4e arrondissement. Merci à Bruno

Cette photographie donne à voir les éléments décoratifs d'une balustrade depuis l'appartement parisien de Marie Bourget dans le Marais, dont la forme est tout à fait typique des balcons en fer forgé restés en vogue dans les grandes villes françaises jusqu'à la Révolution. L'artiste traite ici avec humour ce paysage qui lui est familier, cadrant l'image en gros plan de façon à ce que les courbes en métal apparaissent comme une rangée de formes arrondies chargées d'allusions phalliques. Le regard photographique comme celui du spectateur s'arrête à ce premier plan au travers duquel on pourrait pourtant observer les appartements riverains : le champ de vision, une nouvelle fois, est restreint par les dispositifs malicieux et illusionnistes de l'artiste qui nous empêchent de "vraiment voir".

Cartel de "Vraiment vu", photographie exposée au Musée d'art moderne de Paris, exposition "Mondes parallèles", 14 avril au 10 septembre 2023, Marie Bourget, 1952, Bourgoin-Jallieu (Isère) – 2016, Lyon, 1993, photographie noir et blanc, AMVP-2021-76, don de Yves Bourget en 2021