1er arrondissement
Avec 45 balcons, escaliers et autres ferronneries recensés, le 1er arrondissement de Paris se classe en 7e position ex æquo. En terme de densité, pour sa surface de 183 hectares, il se classe 5e. A noter que de nombreux logements sont desservis par des escaliers présentant ce motif, escaliers difficilement repérables : n'hésitez pas à nous faire parvenir vos photos sur notre page Contact !

9, rue d'Argenteuil
Au matin donc le tramway emporte sa foule se faire comprimer dans le métro. On dirait à les voir tous s'enfuir de ce côté-là, qu'il leur est arrivé une catastrophe du côté d'Argenteuil, que c'est leur pays qui brûle. Après chaque aurore, ça les prend, ils s'accrochent par grappes aux portières, aux rambardes.

37, rue Berger
Et le simple berger lui-même qui veille ses moutons sous les étoiles, s'il prend conscience de son rôle, se découvre plus qu'un berger. Il est une sentinelle. Et chaque sentinelle est responsable de tout l'empire.

11, rue du Bouloi
Les documents sont muets quant à l'origine du nom. En 1359, elle est désignée sous le nom de "rue aux Bouliers", dite la "cour Basile". Au XVe siècle, c'était la "rue de Baizile", puis, au XVIe siècle, on la nommait "rue des Buliers". Elle est citée sous le nom de "rue du Boulloir" dans un manuscrit de 1636. Après cette époque, elle a toujours été appelée "rue du Bouloi".
34, rue des Bourdonnais
Adam et Guillaume Bourdon, XIIe siècle

15-19, rue des Capucines
Donc on ne peut pas du tout confondre les deux Capucines, bien sûr elles ne se ressemblent pas du tout et heureusement les personnages sont aussi totalement différents. Ufff...
Angle de la rue du Louvre et de la rue Coquillière
La nuit du 7 au 8 mars 2020, je l'ai passée au Louvre, seule. Seule et à la fois tout sauf seule.
26, rue Croix-des-Petits-Champs
Les coiffeurs sont l'élément le plus totalement inutile d'une nation, avec les militaires, les académiciens et les crottes sur le trottoir.
11, rue Danielle-Casanova
Née en 1909, assassinée en 1943 à Auschwitz. Fondatrice de l'Union des jeunes filles de France, Danielle Casanova était militante communiste et résistanteDemain, 5 heures lever, 6 heures fouille, puis départ en Allemagne.
Nous sommes 231 femmes, des jeunes, des vieilles, des malades et même des infirmes. La tenue de toutes est magnifique, et notre belle Marseillaise a retenti plus d'une fois.
Nous ne baisserons jamais la tête ; nous ne vivons que pour la lutte. Les temps que nous vivons sont grandioses.
Je vous dis au revoir ; j'embrasse tous ceux que j'aime. N'ayez jamais le cœur serré en pensant à moi.
Je suis heureuse de cette joie que donne la haute conscience de n'avoir jamais failli et de sentir dans mes veines un sang impétueux et jeune.
Notre belle France sera libre et notre idéal triomphera.
Danielle Casanova, dernière lettre de Romainville avant le départ pour Auschwitz, cité par tousbanditsdhonneur.fr

11, rue Danielle-Casanova
Cour intérieureLe quartier des plaisirs m'avait manqué mais il ressemble beaucoup à la cour intérieure !
Natsu Hyuuga, "Les Carnets de l'apothicaire", tome 3", éd. Ki-oon, trad. Géraldine Oudin, cité par babelio.com

21, rue Danielle-Casanova
Née en 1909, assassinée en 1943 à Auschwitz. Fondatrice de l'Union des jeunes filles de France, Danielle Casanova était militante communiste et résistanteIl n'est plus possible à la femme de se désintéresser des problèmes politiques, économiques et sociaux que notre époque pose avec tant de force [...], la conquête du bonheur est pour la femme liée à son libre épanouissement dans la société, cet épanouissement est une condition nécessaire du développement du progrès social.

29, rue Danielle-Casanova
Escalier intérieurLe 26 décembre 1936, Charlotte [Delbo, ndlr] est au théâtre Adyar, près de la tour Eiffel. Là, devant trois cents personnes, Danielle Casanova annonce la création de l'Union des jeunes filles de France (UJFF), sous la présidence d'honneur de Marguerite Cachin, épouse du directeur de l'Humanité, compagne de route de Jules Guesde et de Jean Jaurès. "Il n'est plus désormais possible à la femme de se désintéresser des problèmes politiques, économiques et sociaux que notre époque pose avec autant de force. La conquête du bonheur est, pour la femme, liée à son libre épanouissement dans la société, cet épanouissement est une condition nécessaire du développement du progrès social", déclare Casanova à la tribune. L'UJFF se veut déjà un mouvement communiste, féministe, pacifiste et antifasciste.

31, rue Danielle-Casanova
L'école des Arts Joailliers, avec le soutien de Van Cleef & Arpels, escalier intérieurQuelques jours après, le cardinal revoit les joailliers.

16, place Dauphine
Ile de la Cité
Je suis l'dauphin d'la place Dauphine
Les camions sont pleins de lait
Les balayeurs sont pleins d'balais
Il est cinq heures
Paris s'éveille
Paris s'éveille

23, place Dauphine
Ile de la Cité

Théâtre des Déchargeurs
3, rue des Déchargeurs, cour intérieureJ'ai couvert de mon ombre amie
La grenette de l'écolier,
Le membre de l'Académie,
Et le vit du carabinier,
J'ai vu le vieillard phosphorique
Dans un effort trop passager,
Charger avec son dard étique,
Sans parvenir à décharger.

4, rue des Deux-Boules
"Testis unus, testis nullus" : On ne va pas loin avec une seule couille. Vieux dicton romain. D'abord employé par les garagistes à propos des roues de chars brisés dans les courses, il a pris un sens moderne sensiblement différent. Signifie actuellement : "Pour moi ce sera une glace à deux boules."
15, rue de la Ferronnerie
Ils adoptent des postures corporelles visant à se rapprocher des points d'intérêt ou se contorsionner pour capter des détails (une gargouille, une ferronnerie).
Angle de la rue de la Grande-Truanderie et de la rue Mondétour
Le monde se divise en deux catégories. Ceux qui ont un pistolet chargé, et ceux qui creusent. Toi, tu creuses.
16, rue des Halles
Tandis que nous nous attardons une heure plus tard dans les petites rues du quartier des Halles, j'éprouve d'autant plus durement l'éclipse de ce sein, commandée par les difficultés de la circulation à deux parmi les camions dans cette rumeur qui s'enfle sans cesse, qui monte comme la mer vers l'appétit immense du prochain jour.
6, rue du Marché-Saint-Honoré
J'ai attiré la fille Henrouille dans un coin et je lui ai posé franchement le marché en main [...].
Louis-Ferdinand Céline, "Voyage au bout de la nuit", éd. Denoël et Steele, 1932

39, rue de Montpensier
Un peu de vanité et un peu de volupté, voilà de quoi se compose la vie de la plupart des femmes et des hommes.
53, rue des Petits-Champs
La vie humaine est comme une fleur épanouie dans les champs ; survient un bouc qui la happe – et plus de fleur.

53, rue des Petits-Champs
Escalier intérieurJe me levai, j'allai m'accouder devant la vitre, et je regardai.
Jules Verne, "Vingt Mille Lieues sous les mers", éd. Pierre-Jules Hetzel, 1869-1870, cité par dictionnaire.lerobert.com

55, rue des Petits-Champs
Escalier intérieurLa lune allait se lever.
Que faire ? assister à ces danses ? cela serait curieux. – Mais coucher dans les champs ? cela est dur.

Angle de la rue des Prouvaires et de la rue Berger
La rue des Prouvaires, ou "rue des Provoires", doit son nom aux prêtres de Saint-Eustache qui l'ont habitée dès le XIIIe siècle. "Prouvaire" est en moyen français le cas régime du mot "prêtre" (Wikipédia)Jamais il ne fera ni un bon prêtre, ni un grand administrateur. Les âmes qui s'émeuvent ainsi sont bonnes tout au plus à produire un artiste.

12, rue de Richelieu
Le mariage ne produit pas toujours le fruit qu'on en peut désirer.
6, rue Thérèse
– Joyeux Noël, Pierre.– Oh c'est pour moi ! Oh écoutez, Thérèse, merci beaucoup, y fallait pas ! Vraiment, c'est... c'est... Ah non... Voilà... voilà... Oh écoutez !
– J'espère qu'ça vous plaira, c'est dur avec vous, vous avez tout !
– Oh non écoutez, Thérèse, rien qu'd'avoir pensé qu'c'était Noël c'est déjà formidable. Oh...
– Alors... vous... vous n'l'ouvrez pas ?
– Si, bien sûr, mais écoutez : de l'extérieur c'est c'est c'est magnifique ! Oh ! Ohhh ! ahhh... Oh, une serpillère, c'est formidable, Thérèse, je je je suis ravi, écoutez...
– Non Pierre, c'est un gilet.
– Ah oui, ah ben bien sûr, alors bien sûr c'est un gilet ! Y a des trous plus grands pour les bras ! Alors... Je suis ravi, Thérèse. Je suis ravi, vraiment je suis ravi. [...] Si vous saviez c'que ça tombe bien, je me disais encore hier soir qu'il me manquait quelque chose pour descendre les poubelles. Je suis ravi, Thérèse !

33, rue de La Sourdière
Louis Aragon et Elsa Triolet ont vécu de 1935 à 1960 au n° 18Aucun mot n'est trop grand trop fou quand c'est pour elle
Et je rendrai jaloux les anges de ses ailes
De ses bijoux les hirondelles
Sur la terre les fleurs se croiront exilées
Je tresserai mes vers de verre et de verveine
Je tisserai ma rime au métier de la fée
Et trouvère du vent je verserai la vaine
Avoine verte de mes veines
Pour récolter la strophe et t'offrir ce trophée

16, rue du Pont-Neuf
Un crime contre l'humanité est pardonnable ? Pas un crime contre une Société générale ou une BNP ?
42, rue Saint-Denis
Tenez, vive la philosophie, vive la sagesse de Salomon : boire du bon vin, se gorger de mets délicats, se rouler sur de jolies femmes, se reposer dans des lits bien mollets ; excepté cela, le reste n'est que vanité.
70, rue Saint-Denis
Porte Saint-Denis, Porte Saint-Martin,Dans l'aube noyer les anciens chagrins,
Partir en chantant vers un but lointain,
Avec nos copains, avec nos amis,
Porte Saint-Denis, Porte Saint-Martin,
Par un beau soleil, par un beau matin.

75, rue Saint-Denis
L'agent était gros, débraillé et sanguin. Il avait du mal à boutonner sa veste d'uniforme et son képi était trop petit d'au moins deux pointures. Détail insolite : il portait des chaussures beiges. Son poids faisait gémir les degrés de l'escalier de bois verni du petit immeuble de la rue Saint-Denis. En gravissant les marches, il regardait onduler devant lui le cul rebondi de la grosse Cléopâtre, nu sous un tutu de gaze rose, que la perspective ascendante rendait inefficace au plan de la pudeur.
65, rue Saint-Honoré
C'est le quartier Saint-Honoré que je préfère. Ce quartier est entièrement lié à l'histoire. Vous y trouverez la maison de Robespierre, l'ancienne boutique du coiffeur de Napoléon et bien d'autres.
152, rue Saint-Honoré
Cour intérieureLe Saint Honoré doit son nom au saint patron des boulangers-pâtissiers, évêque d'Amiens au VIe siècle, devenu le saint patron des boulangers. Ce gâteau a été inventé vers 1850 chez Chiboust, célèbre pâtisserie parisienne de l'époque installée rue Saint Honoré à Paris.

346, rue Saint-Honoré
Cour intérieureVendredi soir, la municipalité a honoré des jeunes de la commune qui se sont distingués dans diverses branches.

350, rue Saint-Honoré
Cour intérieure– Mais dites donc, dit' donc, ça fait deux fois qu'vous m'faites ça !
– Oui ?
– Vous m'avez déjà pris mes chaussures, maint'nant mon vélo...
– Eh ben alors, c'est normal, non ?

Angle de la rue Sauval et de la rue Saint-Honoré
Henri Sauval, avocat au parlement, en écrivant l'histoire archéologique et morale de Paris, n'avait pas oublié le curieux chapitre de la Prostitution ; il avait rassemblé les documents les plus singuliers et les plus authentiques sur la matière, et il s'était plu à les comparer, à les discuter et à les commenter, dans un style chargé de métaphores et d'épithètes redondantes. A peine eut-il terminé cette partie de son ouvrage, qu'il l'appela sans façon le "Traité des Bordels", que tous ses amis, tous les hommes qui se mêlaient de belles-lettres à Paris, furent conviés à donner leur avis sur cette œuvre de haut goût : Sauval en fit des lectures dans les académies littéraires, chez Renaudot, chez Ménage, chez Costar ; il lisait son traité, avec une solennelle outrecuidance qui mettait encore plus en relief les "expressions ampoulées" et les "images extravagantes". Boileau qui avait assisté à une de ces lectures, se souvenait toujours d'un passage, qu'il citait comme un modèle du genre : "Ces sales impudiques, ces infâmes débauchées, allèrent chercher un asile dans la rue Brise-miche ; et de là elles contemplèrent en sûreté les tempêtes et les orages qui s'élevoient continuellement dans la rue Chapon." (Voy. une note de l'édit. des Œuvres de Boileau, Amsterd., Brunel, 1721, t. 1er, p. 80.)
Avant-propos de "La chronique scandaleuse de Paris, ou histoire des mauvais lieux", par Henri Sauval, édition posthume, J.-J. Gay, libraire-éditeur, 1883, Gallica, BNF

4, rue de Valois
Grand Hôtel du Palais-RoyalCertaines chambres jouissent d'un balcon, permettant une approche plus directe de l'ambiance parisienne.

7, place Vendôme
Cour VendômePlace Vendôme à sept heures du matin. Une fille à genoux qui mord sa main ensanglantée. Et qui hurle.

10-12, place Vendôme
Cour intérieure, établissements Chaumet, Hublot, Patek Philippe...C'est pas magnifique ? Ah çà, ça vient de la place Vendôme, c'est pas vrai ? Y en a pour de l'argent, là-dedans. C'est dommage de les vendre en ce moment.

Hôtel Ritz
Façade latérale (invisible depuis la place Vendôme), vue depuis la cour du ministère de la Justice (hôtel de Bourvallais), 13, place VendômeChambre Executive : Pour les amoureux d'authenticité, une chambre au luxe discret où s'exprime l'art de vivre à la manière du Ritz. [...] L'atmosphère est feutrée, avec beaucoup de cachet.

Hôtel Ritz
Portail d'entrée, 15, place VendômeQuand je rêve de l'au-delà, cela se passe toujours au Ritz de Paris.

1, place des Victoires
Code du patrimoine, article L. 621-29-8. Par dérogation à l'article L. 581-2 du code de l'environnement, dans le cadre de l'instruction des demandes d'autorisation de travaux sur les immeubles classés ou des demandes d'accord de travaux sur les immeubles inscrits, l'autorité administrative chargée des monuments historiques peut autoriser l'installation de bâches d'échafaudage comportant un espace dédié à l'affichage. Les recettes perçues par le propriétaire du monument pour cet affichage sont affectées par le maître d'ouvrage au financement des travaux. Les modalités d'application du présent article sont fixées par décret en Conseil d'Etat.
2 et 4, place des Victoires
Place royale dédiée à Louis XIV– Louis-Henri, être cocu, c'est la chance de votre vie. Ne la ratez pas, elle ne repassera pas.
– Comment peut-on penser que je me tairai, m'en accommoderai ?...
– Vous êtes fou.
– Fou de Françoise.
– Ah, ça le reprend ! Que d'histoires parce que le roi aime à se rôtir le balai dans ma fille.
