15e arrondissement

Avec 21 balcons, escaliers et autres ferronneries recensés, le 15e arrondissement de Paris se classe en 11e position. En terme de densité, pour sa surface de 848 hectares (le plus grand arrondissement de Paris), il se classe 15e. Toutefois, il est important de noter que l'auteur de ce site n'a pas arpenté toutes les rues de cet arrondissement, votre contribution est donc bienvenue.

Angle de la rue Blomet et de la rue Maublanc

Les mariages, c'est un peu comme les bébés, personne ne dira jamais que c'est moche.
"Mariages !", Valérie Guignabodet, 2004

Angle de la rue Carcel et de la rue Maublanc

Bertrand Guillaume Carcel, 1750-1812, horloger. En 1800, il met au point sa lampe à huile (de colza, par exemple) comportant une pompe aspirante-refoulante actionnée par un moteur d'horlogerie, qui assure l'alimentation constante de la mèche (Wikipédia)
Quand l'ampoule succède à la lampe à huile, le tracteur au bœuf, il s'agit d'un nouveau nécessaire, qui surclasse l'ancien, hors d'époque. Mais le vison, le diamant, le caviar seront toujours superflus.
Hervé Bazin, "Les Bienheureux de La Désolation", éd. du Seuil, 1970

Angle de la rue de la Convention et de la rue de Dantzig

Dans ce troisième opus, après les deux volets réalisés par Michel Hazanavicius, "OSS 117 : Le Caire nid d'espions" (2006), puis "OSS 117 : Rio ne répond plus" (2009), le super-agent a du plomb dans l'aile : il bande mou, ses blagues sexistes font fuir les femmes et son racisme ordinaire lui attire des ennuis.
Clarisse Fabre, www.lemonde.fr, 3 août 2021

30, rue du Cotentin

Un pommier de Normandie, au printemps, se fait l'amour par cent mille fleurs. Comment peut-on croire que les plantes n'ont pas de sensibilité quand elles expriment d'une façon si fantastique la plus grande joie du monde ?
René Barjavel, "Le Grand Secret", 1973

223, rue de la Croix-Nivert

Un jour que sous les roseaux
Sommeillait mon eau vive
Vinrent les gars du hameau
Pour l'emmener captive
Fermez, fermez
Votre cage à double clé
Entre vos doigts
L'eau vive s'envolera
Guy Béart, "L'Eau vive", 1958

36, rue Desaix

Pourquoi ne m'est-il pas permis de pleurer ?
Napoléon Bonaparte à la mort du général Louis Charles Antoine Desaix lors de la bataille de Marengo, le 14 juin 1800, cité par www.histoire-en-citations.fr

10-12, square Desaix

Merci à Bruno

Ils se rencontraient un jour, dans un square, ils causaient ensemble pendant une heure, et se plaisaient tout de suite.

Albert Delpit, "Mademoiselle de Bressier", Paul Ollendorff, éditeur, 1886, cité par dictionnaire.lerobert.com

Angle de la rue Elisabeth-Vigée-Le-Brun et de la rue Falguière

Si l'on doit peindre une gorge, éclairez-la de façon qu'elle reçoive bien la lumière ; les plus belles gorges sont celles dont la lumière n'est point interceptée, jusqu'au bouton qui se colore peu à peu jusqu'à l'extrémité ; les demi-teintes qui font tourner le sein doivent être du ton le plus fin et le plus frais ; l'ombre qui dérive de la saillie de la gorge doit être chaude et transparente.
Elisabeth Vigée Le Brun, "Mémoires d'une portraitiste : 1755-1842"

20, rue Ernest-Renan

J'ai été aimé des quatre femmes dont il m'importait le plus d'être aimé, ma mère, ma sœur, ma femme et ma fille.
Ernest Renan, 1823-1892

65, avenue Félix-Faure

Félix Faure ? Il voulait être César, il ne fut que Pompée.
Georges Clemenceau à la mort de Félix Faure, le 16 février 1899

12, rue Firmin-Gillot

Firmin Gillot, 1819-1872, imprimeur-lithographe et inventeur
Pourtant la poésie existait sur la terre avant l'écriture et avant l'imprimerie.
Pablo Neruda, 1904-1973, cité par Jean Marcenac et Claude Couffon dans "Pablo Neruda", éd. Seghers, 2004

8, rue du Laos

La pointe de ce temple a été détruite lors de la révolution du capitaine Kong-li, soupira Khammouane. C'est dommage, parce qu'elle contenait un cheveu de Bouddha. Malko compatit.
Gérard de Villiers, "L'Héroïne de Vientiane", éd. Plon/Presses de la Cité, 1972

4, rue Léon-Delhomme

Elle doit son nom à Léon Delhomme, 1841-1895, sculpteur et conseiller municipal (Wikipédia)
Le monde de l'homme est le monde de la culture et celle-ci s'oppose à la nature avec la même rigueur, quel que soit le niveau des civilisations considérées.
Claude Lévi-Strauss, 1908-2009, "Primitifs ?"

3 et 3 bis, rue Nicolas-Charlet

Voilà pourtant comme je serai dimanche.
Toussaint Nicolas Charlet, 1792-1845, légende d'une lithographie représentant un chiffonnier en regardant un autre terrassé par l'ivresse

54, boulevard Pasteur

Ce sont les Grecs qui nous ont légué le plus beau mot de notre langue : le mot "enthousiasme" – du grec "en theo", un Dieu intérieur.
Louis Pasteur, 1822-1895

Angle de l'impasse Ronsin et de la rue de Vaugirard

L'affaire Steinheil, appelée aussi "double assassinat de l'impasse Ronsin", est une affaire criminelle française qui occupa la presse et le public entre juin 1908 et la fin de l'année 1909. Elle demeure en grande partie non-élucidée (Wikipédia)
Ils sont brusquement entrés dans ma chambre ; trois hommes assez grands, vêtus de longues blouses noires à manches plates, ainsi qu'une femme rousse. Celle-ci a menacé de me tuer si je ne lui révélais pas l'emplacement des perles et des documents. Ils m'ont ensuite ligotée aux barreaux métalliques de mon lit, mis un morceau de ouate dans la bouche avant de me piétiner et de me donner un coup sur le crâne. Ils avaient dû interroger mon mari et ma mère auparavant ; sans succès. Ils ont dû décider de les éliminer.
Marguerite Steinheil, surnommée La Pompe funèbre après que le président Félix Faure est mort dans ses bras, est l'autrice présumée du double assassinat ; elle a cependant été acquittée. Cité par Benjamin Godart, Télérama.fr, 17 août 2019

Angle de la rue Rosa-Bonheur et de l'avenue de Breteuil

Rosa Bonheur, 1822-1899, peintre et sculptrice spécialisée dans la représentation animalière
Je porte la culotte, et trouve ce costume tout à fait naturel. La nature nous ayant donné à tous deux jambes, je ne comprends pas que les femmes qui travaillent surtout ne soient pas plus confortablement et plus proprement à leur aise, d'avoir deux manches dans le bas, pour trotter dans la boue, et monter en voiture. J'espère que la mode en viendra, à la grande dignité de notre espèce et qu'on se réservera la jupe souveraine pour le salon, afin de faire voir sa peau à tout le monde comme à son mari.
Rosa Bonheur, citée par Hubertine Auclert, in "La robe", "Le Radical", 26 décembre 1899, www.sisilesfemmes.fr

12, rue Valentin-Haüy

Valentin Haüy, 1745-1822, s'intéressa au devenir socio-culturel des aveugles. Il fonda à Paris la première école pour aveugles, devenue l'Institut national des jeunes aveugles. Il mit également au point leur matériel de lecture et s'attacha à promouvoir leur insertion par le travail
Tu es aveugle. Je suis sourd-muet. Que ta main touche la mienne et que la communication soit.
Khalil Gibran, "Le Sable et l'Ecume", éd. Alfred A. Knopf, 1926, éd. Albin Michel, 1990, trad. Jean-Pierre Dahdah et Maryke Schurman

205, rue de Vaugirard

De telles gens il est beaucoup
Qui prendraient Vaugirard pour Rome,
Et qui, caquetants au plus dru,
Parlent de tout et n'ont rien vu
Jean de La Fontaine, "Le Singe et le Dauphin", 1668

211-213, rue de Vaugirard

Laissez-moi vous indiquer un moyen qui ne serait certainement pas une panacée, mais dont l'efficacité m'inspire toute confiance.
Louis Pasteur, cité par Henri Mondor dans "Pasteur", 1945

Angle de la rue de Vouillé et de la rue Brancion

La bataille de Vouillé s'est déroulée au printemps 507, près de Poitiers, opposant l'armée des Wisigoths et des Auvergnats au sud, face à celle des Francs au nord, menés par Clovis. Cette bataille vit la victoire des Francs, les Wisigoths perdant leur roi Alaric II au combat. Ils seront contraints d'abandonner à leurs vainqueurs un très vaste territoire entre la Loire et les Pyrénées, dans ce qui est aujourd'hui le midi de la France.

Façade arrière d'un immeuble de la rue Brancion, vue depuis l'impasse Santos-Dumont

Georges Brassens a habité au 42, rue Santos-Dumont
Je veux dédier ce poème
A toutes les femmes qu'on aime
Pendant quelques instants secrets
A celles qu'on connaît à peine
Qu'un destin différent entraîne
Et qu'on ne retrouve jamais
"Les passantes", paroles Antoine Pol (1918), musique de Georges Brassens (1972)